30/01/07

Premiers Projets d'Actions



1) Selon les sentiments partagés par le plus grand nombre d'usagers, notre première action, au plan local, consistera à attaquer la limitation de vitesse de 50km/h sur le pont du boulevard sud (pont Vinh-San) dans le sens Montagne-Ville.  Cette limitation est d'un ridicule total, et parfaitement révélatrice de la mentalité de nos pouvoirs publics et des sous-chefs-assistants dès lors qu'ils détiennent une parcelle de pouvoir.  (selon nous, il faudrait même envisager de porter plainte contre X pour "abus de pouvoir" et "racket organisé").

Nos objectifs sont d'obtenir :
-le déplacement des panneaux (entrée et sortie de) 'Saint-Denis' à l'autre bout du pont, ce qui mettra celui-ci 'hors agglomération',
et pourquoi pas (il faut réclamer fort pour secouer le cocotier....) :
-l'effacement des points perdus sur infractions à cet endroit,
-le remboursement des amendes perçues du même fait.

Nous avons évidemment besoin de votre soutien pour lancer cette démarche, et plus vous serez nombreux, plus nos chances de succès seront réunies.  Nous vous tiendrons régulièrement informés de la suite des évènements.
(d'ores et déja, suite à notre premier courrier à la Mairie, il semble bien que les forces de l'ordre ne "profitent plus" de cette aberration administrative pour "faire du chiffre"... c'est un premier résultat, mais sans garantie dans le temps.  Nous ne lachons donc pas le morceau.)

Mais nous avons également des projets qui se portent au niveau national :

2) Faire annuler l'obligation du port de la ceinture de sécurité sera notre seconde action.  En effet cette décision individuelle n'a rigoureusement aucune conséquence en terme de "déclenchement d'un accident", ni en terme de gène ou préjudice éventuel causé à un tiers.  Qu'on nous comprenne bien, nous sommes tout-à-fait favorables à son utilisation et la recommandons vivement.  Mais dans certaines circonstances (par exemple, les heures d'embouteillage où l'on se déplace à moins de 5km/h...) l'usager peut et doit rester libre de sa décision.
Il s'agit d'un choix individuel qui DOIT être laissé au libre-arbitre de chacun.  Le seul argument des instigateurs de cette mesure serait financier, avec l'éventuel surcoût en terme de soins des accidentés ne la portant pas.  Cela se résout très simplement par une option d'assurance "avec -ou sans- ceinture", mais ne justifie en aucun cas un tel piétinement des libertés individuelles, non plus que le retrait de points sur le permis qui est totalement abusif.

3) Attaquer la verbalisation des "feux orange" est notre troisième projet.  En effet, depuis quelques années on nous prétend que le feu orange serait devenu "infranchissable" et on verbalise maintenant systématiquement cette situation.  Or à l'évidence sa seule existence (entre le vert et le rouge) démontre son utilité, et s'il était réellement "infranchissable" (et donc remplaçable par le rouge), il y aurait bien eu au moins UN pays au monde pour le supprimer.  A titre d'exemple, la "flèche orange" (pour tourner à droite à un carrefour) n'existe PAS aux Etats-Unis où cette autorisation est "tacite".  Là où cela est considéré comme impossible, il y a un panneau "no turn right".

S'agissant du feu orange, il faut être borné (ou malhonnête) pour prétendre qu'il est assimilable au ROUGE.  En effet, en formation proprement dite au permis de conduire, on apprend aux usagers qu'il existe des "délais de réflexe" puis des "temps de freinage" qui font qu'aucun véhicule ne peut s'immobiliser instantanément.  A 50km/h, le total "réflexe+freinage" est au mieux (pilote très efficace et attentif) del'ordre de 30 à 50 mètres,  et à 70 km/h (sur certaines voies rapides) de l'ordre de 50 à 70 mètres.  En conséquence de quoi, un véhicule qui se trouve à 50 mêtres (ou moins) de n'importe quel feu tricolore (ou à 70 mêtres d'un feu de la "3 voies" d'accès à Saint-Denis, en venant de l'est), se trouve dans l'impossibilité de s'arrêter si le feu passe à l'orange à ce moment.  Ceci était une disposition "naturelle" du code de la route, avant que nous entrions dans l'ère du "tout répressif" qui nous est maintenant imposée.
Lorsque la circulation est dense on peut donc considérer qu'il y a AU MOINS deux ou trois véhicules qui DOIVENT le franchir pour ne pas causer d'accident avec ceux qui les suivent (et qui ont, EUX, le temps de préparer un arrêt raisonnable).  Nous considérons donc qu'il y a, là encore, un véritable abus des autorités (et des forces de l'ordre) à verbaliser un usager qui franchit "normalement" un feu orange (le cas des voyous qui brûlent même le rouge reste évidemment à traiter sans faiblesse).

Nous demandons donc l'arrêt de ces verbalisations illégitimes et encourageons les citoyens à les contester systématiquement.



4) Pour coller à l'actualité, nous allons attaquer le projet de loi sur l'interdiction totale du tabac dans TOUS les restaurants, en demandant une possibilité de CHOIX, autant pour les restaurateurs que pour les clients.