19/09/06

Nous ne sommes PAS des
anarchistes farfelus......

...et entendons le montrer immédiatement en faisant des propositions concrètes et constructives de mesures dont AUCUN de nos élus ou administratifs n'a eu l'idée jusqu'ici, sûrement parce qu'elles sont trop simples..... ou ne leur permettraient plus de nous racketter comme ils le font actuellement....

I. SECURITE ROUTIERE.
I.1 Formation des conducteurs.
Tout le monde est d'accord sur l'efficacité du système d'apprentissage de la "conduite accompagnée".  Ses bénéficiaires ont évidemment une bien meilleure expérience que ceux qui sont lachés sur les routes après une formation classique, et ils causent beaucoup moins d'accidents.

OR la seule incitation à faire ce choix réside dans la petite réduction obtenue sur la prime d'assurance....  Qu'attendent nos élus pour appliquer les modifications suivantes :
a) Généralisation du système avec ouverture à tout âge (au lieu de limiter avant 18 ans),
b) incitations plus fortes et attrayantes.... 12 points sur le permis probatoire pour ces usagers (au lieu de 6 pour ceux qui resteraient dans la formation classique), et d'autres à trouver....

NOTRE sécurité sur la route a TOUT à y gagner !!!

I.2 Renforcement des sanctions contre les irresponsables.
Le système actuel (comme dans tous les domaines) ne punit pas suffisamment les auteurs d'accidents entraînant des préjudices corporels, voire le décès des victimes...  La prison ne change rien au fait qu'on autorise ces irresponsables à ré-obtenir le permis au maximum trois ans après les faits.  Selon nous, c'est A VIE qu'il faut mettre hors d'état de nuire les irresponsables qui ont causé de tels préjudices (au lieu de persécuter injustement l'ensemble des autres conducteurs !!)

Et pour ceux qui, après de tels faits, conduiraient sans permis, la simple saisie du véhicule (sauf véhicule volé) revendu au bénéfice des victimes serait de toute évidence parfaitement dissuasive.  Qui se paierait une voiture tous les mois, pour conduire sans permis ?  Qui prèterait une voiture à un parent, à un cousin, à un ami, sachant qu'il risque de la perdre ?

Ces sanctions toucheraient bel et bien les voyous qui polluent le réseau routier, et non pas l'immense majorité des conducteurs responsables....

II. TABAGISME.
Un projet de loi en préparation, interdirait de fumer dans TOUS les restaurants....  Nous appuyons évidemment l'interdiction de fumer dans TOUS les lieux véritablement "publics", c'est-à-dire "à passage obligé" (administrations, transports publics, établissements d'éducation, hôpitaux, gares, aérogares, etc.....)  Mais pour ce qui est des restaurants (lieux privés recevant du public), PERSONNE n'est obligé de fréquenter un établissement plutôt qu'un autre.....  De quel droit, en conséquence, interdire à certains restaurateurs de faire le choix de la "clientèle des fumeurs" ?  Et pourquoi interdire la possibilité de créer de véritables coins fumeurs avec séparation physique du reste de l'établissement, et système de ventilation efficace permettant de protéger les clients non-fumeurs ?

III. COMPORTEMENTS IMPRUDENTS.
Nos gouvernants ont pris l'habitude de nous enlever toute responsabilité individuelle en se les transférant à eux-mêmes (alerte rouge, drapeau rouge, portail au volcan, etc....)  Le développement des "activités de pleine nature" provoque de plus en plus de problèmes de "secours à imprudents".  Nous militons pour le RETOUR FORMEL aux responsabilités individuelles, AVEC les sanctions nécessaires envers ceux qui en sont incapables.  Une seule loi suffirait à réglementer toutes ces questions...  Elle dirait en substance :
1. Les citoyens DOIVENT être couverts par une assurance "responsabilité civile" incluant toutes leurs activités de loisirs.
2. Les citoyens sont informés officiellement par les autorités, et par tout moyen approprié, de tout danger naturel prévisible présentant un risque sérieux pour les personnes et les biens, et ils sont conseillés sur la conduite à tenir dans ces situations.
3. Tout citoyen qui, en dépit des informations et conseils prodigués, se mettra en situation de faire appel aux secours est informé que :
a- il n'a pas de garantie de l'arrivée rapide de ces secours (la mise en danger de la vie des sauveteurs est prise en compte),
b- il devra régler intégralement la facture de ces secours (d'où l'intêrèt de l'assurance...) ET une amende proportionnée à la gravité de la situation, et à l'imprudence démontrée.

Et voilà résolus tous les problèmes "d'interdiction formelle" qu'on nous impose aujourd'hui en nous "mettant sous tutelle" de nos gouvernants.