11/12/10

Mensonges sous serment...


L'actualité des derniers jours en métropole a porté principalement sur la condamnation à de la prison ferme de policiers accusés de fausses déclarations, de passage à tabac sans motif valide, et d'accusations mensongères.  Comme on pouvait s'y attendre il y a eu de nombreuses réactions et manifestations contre la sévérité de ce jugement.

Parce que nous ne cherchons, dans nos analyses, qu'à défendre l'intérêt général, nous estimons pouvoir mettre ici chacun devant ses responsabilités.  Et si notre société est aujourd'hui gangrenée à ce point par des dysfonctionnements insupportables, les causes en sont partagées aussi bien par les responsables au plus haut niveau (législateurs, gouvernement, magistrats, responsables politiques...) que par les citoyens qui acceptent de subir ce système et de l'entretenir en continuant à voter pour les candidats qu'on nous impose (tous camps confondus).

Il est évidemment inadmissible -pour nous- que les membres des forces de l'ordre soient accusés de "bavures" chaque fois qu'ils ont à s'occuper d'un véritable voyou, d'un dealer, d'un criminel.  Ils doivent avoir, dans ces circonstances, tous pouvoirs de "stopper" un individu qui n'obtempère pas à leurs demandes, résiste violemment ou essaie de s'enfuir.

Mais il est tout aussi insupportable à nos yeux que, "pour se venger" de ces accusations imbéciles, ils finissent par s'en prendre aux citoyens "ordinaires", dans des situations où aucune gène, aucun préjudice, aucun motif légitime ne le justifie.

C'est ainsi qu'à cause de "consignes de quotas" en matière de réglementation routière, certains agents (police, gendarmerie) sont amenés à commettre de véritables "abus de pouvoir" en profitant de leur assermentation pour rédiger des PV totalement infondés.  Ces situations se présentent aujourd'hui de plus en plus souvent, et les contestations des usagers dans les médias en sont une preuve évidente.

Que des personnels assermentés soient amenés, sous la pression de consignes malhonnêtes, à faire de fausses déclarations pour alimenter le Trésor Public, voire des organismes de formation, ou leur propre porte-monnaie par le biais de "primes officielles" fait à notre avis "sortir notre pays d'un cadre démocratique acceptable".

Nous nous estimons aujourd'hui en état de légitime défense contre ce système mais nous ne pourrons le modifier qu'avec l'aide d'une majorité de citoyens...

Rejoignez-nous, et devenez avec nous :

Ni Voyous Ni Soumis

le Président