08/10/09

Respect des forces de l'ordre...


Nous sommes souvent contraints actuellement d'exprimer, notamment sur les antennes radio, notre désaccord avec certaines méthodes ou certains faits précis utilisés par les forces de l'ordre pour verbaliser en masse ("faire du chiffre" est la bonne expression).  Pour éviter toute incompréhension, nous souhaitons donc éclaircir notre position globale sur le sujet.

Nous sommes évidemment convaincus de la nécessité d'avoir des forces de l'ordre pour protéger le citoyen de base d'un certain nombres d'individus dangereux, inciviques, ou asociaux.  Nous respectons donc par principe les membres de ces forces qui remplissent, dans leur grande majorité, leurs fonctions avec sérieux, conscience professionnelle et dévouement.  Nous sommes donc tout naturellement prêts à les défendre et à les aider lorsque la classe politique (de gauche?) actuelle les abandonne très vite en cas d'incident traité de "bavure".  Il nous semble inadmissible que dans la traque des voyous, assassins, dealers, ils puissent être inquiétés pour avoir employé des moyens de coercition un peu forts.  Qu'ils doivent accepter de se faire tirer dessus AVANT de pouvoir répliquer nous paraît d'un ridicule et d'une incohérence totale.

Leur confrérie n'échappe malheureusement pas à l'évolution générale de notre société qui fait qu'on trouve aujourd'hui des escrocs ou des ripoux dans tous les corps de métiers jadis "irréprochables" (médecins, notaires, enseignants, juges, etc....), et on constate donc maintenant trop souvent (même si c'est encore une minorité) des cas de procès-verbaux parfaitement abusifs et que nous considérons comme abus de pouvoir et racket d'état.  L'exemple en vogue actuellement est le PV pour "temps d'arrêt insuffisant" à un stop....  (on ne dit pas "stop non marqué"... mais bien "temps d'arrêt insuffisant"...).  Dans ce cas, évidemment nous ne pouvons que condamner l'auteur d'un tel PV et faire tout notre possible pour que cela ne puisse pas se reproduire.  Un autre exemple courant est la mise en place systématique des voitures-radar banalisées à des endroits où la limitation de vitesse est notoirement ridicule pour, là aussi, faire du chiffre et racketter le citoyen de base.  Le "20km/h" de Gillot en était un exemple criant (rapidement rectifié), la sortie du pont de la rivière Saint-Etienne, après un virage qui nécessite bien une limitation à "60", est aujourd'hui le théatre de verbalisations de masse pour les usagers qui réaccélèrent normalement dans la ligne droite descendant vers la mer.  Idem pour le radier sur la même rivière (sens St-Louis - St-Pierre) qui est limité à "70" alors qu'on est sur une "équivalent-quatre voies" et qu'une limitation à "90" serait infiniment plus acceptable (pour ces deux cas :  600 personnes samedi dernier, et 400 mercredi, il paraît ?).  Il faut vous faire entendre et vous défendre contre ces "abus de législation" (ou d'application de la législation...) qui n'ont qu'un seul but :  remplir les poches de nos élus et de leurs familles....



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Ni Voyous Ni Soumis

le Président